Il s’agit d’un travail qui ne peut être exercé qu’après avoir rempli certaines conditions. Parmi elles figure la disposition d’un permis B datant de plus de 3 ans, d’un casier judiciaire vierge et d’un justificatif d’aptitude physique pour conduire. Il faut savoir que le métier de chauffeur VTC est de plus en plus pratiqué en France. D’ailleurs, celui-ci y est moins risqué étant donné qu’il est sous l’encadrement même de la législation française.

Les phases à suivre pour devenir un chauffeur VTC

Comme cette profession est soumise à la loi, elle requiert le parcours de certaines phases spécifiques. Le suivi d’une formation organisée par un centre approuvé est primordial si vous projetez de devenir chauffeur VTC. Il en est de même pour le passage de l’examen dirigé par la CMA qui comporte tant une épreuve théorique, mais aussi une épreuve pratique.

Par ailleurs, faire une requête de carte professionnelle auprès de la préfecture est également nécessaire. Il ne faut pas oublier non plus la création d’une structure juridique pour permettre l’encadrement de votre activité. Il est à noter que la fondation d’une société requiert son immatriculation auprès du greffe du tribunal de commerce.

Quant à la phase finale, il s’agit de votre inscription au registre des VTC permettant l’obtention d’une carte professionnelle fixe. D’ailleurs, cette dernière est obligatoire dans le cadre de l’exercice de ce type de métier.

Le statut juridique idéal pour un chauffeur VTC

Avant de se lancer dans le travail de chauffeur VTC, il faut dans un premier temps mettre en place une structure juridique, de manière à permettre l’encadrement de l’activité entreprise. Pour ce faire, le travailleur doit choisir entre deux options principales. Il opte soit pour la déclaration en tant qu’autoentrepreneur, soit pour la création d’une société.

Il faut savoir que dans la vie pratique, la plupart des chauffeurs VTC  optent pour la SASU. Celle-ci est plutôt avantageuse compte tenu de sa souplesse et de sa capacité à assurer la protection du patrimoine propre de l’associé.

Le type de véhicule requis pour un chauffeur VTC

Tous les véhicules ne peuvent pas servir dans le cadre du métier de chauffeur VTC. Seules les voitures disposant de 4 à 9 places peuvent faire l’affaire. Celles-ci ne doivent pas non plus dater de plus de 6 ans et doivent au minimum disposer de 4 portes. Les questions d’assurance sont également capitales ainsi que la réalisation d’un contrôle technique annuel de ces véhicules.  

Les différences entre chauffeur VTC et chauffeur de taxi

Ceux-ci diffèrent sur un certain nombre de points. Si les passants peuvent interpeller ce dernier, le chauffeur VTC, lui, ne peut en aucun cas marauder. Ce qui signifie que celui-ci ne peut assurer que le transport des clients ayant préalablement fait une réservation.

Concernant le coût de leurs prestations, celui du chauffeur de taxi est déjà préfixé selon la règlementation. Quant à celui du chauffeur VTC, il peut varier selon le chauffeur lui-même étant donné que ce n’est même pas règlementé. La liberté dans la fixation du coût de chaque course fait ainsi l’avantage de la profession de chauffeur VTC.